Efficacité de l’hypnothérapie – avis sur différentes pratiques

Savez-vous qu’il y a de très grandes différences dans les pratiques des hypnothérapeutes et dans l’efficacité de l’hypnothérapie ? Certains thérapeutes lisent des scripts, d’autres ne jurent que par les techniques de régression, d’autres encore pratiquent l’hypnose elmanienne ou l’hypnose ericksonienne, il y a l’hypnose conversationnelle, l’hypnose moderne, l’hypnose rapide, l’hypnose humaniste, etc.

Alors comment choisir et quelle est l’efficacité de l’hypnothérapie en fonction de ces différentes pratiques ?

Le but de cet article est de mieux faire connaître les différentes formes d’hypnothérapie, ce qui constitue à mon avis les « principes actifs », et mon opinion au sujet de leur efficacité en fonction de mon expérience dans mon cabinet d’hypnothérapie à Lausanne.

L’objectif est de vous donner des éléments d’appréciation sur l’efficacité de l’hypnothérapie pour faire les meilleurs choix vous concernant.

efficacité de l'hypnothérapie

La relation thérapeutique

Avant toute technique thérapeutique, il y a l’Humain. Ou plutôt la relation d’Humain à Humain.

En premier lieu, je place la relation que l’on entretien avec soi-même ! Car je crois que tous nos éventuels problèmes découlent de là. Nous avons un problème parce que nous ne sommes pas en harmonie interne, parce que divers éléments sont en conflits (généralement inconsciemment). Le but de la thérapie est donc de permettre à l’individu de retrouver la paix intérieure qui permet d’appréhender la vie et les relations avec sécurité et optimisme, et de faire des choix qui nous correspondent vraiment.

Si je prends le cas particulier de la relation thérapeutique, il s’agit d’établir un niveau de confiance suffisant pour accepter de parler de soi, de notre perception de nos problèmes et souffrances devant un inconnu. La qualité du « rapport » est ainsi une condition nécessaire à tout travail thérapeutique.

Est-ce que l’on se sent à l’aise et relativement en confiance avec notre thérapeute ? Est-ce que l’on ressent plutôt l’envie de s’ouvrir, ou plutôt le besoin de se refermer ? Est-ce que l’on se sent écouté, respecté et soutenu ou plutôt jugé et conseillé ?

Je pense que la qualité de la relation thérapeutique est absolument fondamentale, et pour ma part j’offre systématiquement un entretien téléphonique préalable qui permet non seulement de valider les attentes par rapport à mes compétences, mais aussi le « feeling » réciproque.

Conseil n° 1 : Ayez un entretien préalable avec votre éventuel futur thérapeute et n’hésitez pas à suivre votre ressenti.

L’hypnothérapie sur YouTube

Quel que soit votre soucis, vous allez trouver de très nombreuses vidéos sur YouTube enregistrées par des hypnothérapeutes et dont l’écoute est sensée vous aider à résoudre votre problème.

Un bon exemple en langue française est la chaîne YouTube de Benjamin Lubszynski. Avec plus de 400’000 abonnés et 600 vidéos, ce psychologue offre des contenus « hypnotiques » pour tout. Vous choisissez votre sujet, vous fermez les yeux et vous vous laissez guider. Et lorsque la vidéo est terminée… votre problème a disparu ! Enfin c’est l’idée, quoi…

Si cela n’a pas marché du premier coup, vous écoutez encore et encore, par exemple chaque soir avant de vous endormir, jusqu’à ce que cela fasse de l’effet.

Le seul effet vraiment garanti se trouve surtout dans le nombre de vues de la chaîne YouTube, et donc sa monétisation comme la publicité pour son cabinet ! [oh ce n’est pas très gentil comme remarque, ça…!]

Cette forme d’hypnothérapie est-elle efficace ?

Elle est surtout gratuite, disponible à tout moment, et elle apporte des explications intéressantes sur le type de problématique et ce qui se passe en nous. D’autre part, plein de commentaires positifs nous rassurent sur l’efficacité de la vidéo pour résoudre notre problème. Il y a donc un effet d’attente (= si je m’attends à ce que cela marche, cela a davantage de chance de marcher) similaire à l’effet Placebo qui peut amener à des changements positifs.

Parfois le simple fait de se relaxer et d’écouter (sans analyser ni réfléchir) permet de se sortir de nos pensées qui autrement tournent en boucle. Une musique douce ou une promenade dans la Nature va probablement faire le même effet, et pouvoir prendre de la distance par rapport à son problème, sortir de l’émotion, permet souvent de laisser apparaître des perspectives nouvelles.

Conseil n° 2 : Essayez l’hypnothérapie sur YouTube. Vous ne risquez rien à commencer par là…

L’hypnothérapeute qui lit un script

Il existe nombre de sites internet qui proposent à l’achat des textes hypnotiques sensément rédigés par des « maîtres » et devant permettre de résoudre tous types de problèmes. Un bon exemple (en anglais) se trouve chez Uncommon Knowledge avec pas moins de 1’250 scripts hypnotiques, ou Distribution DPA avec 500 scripts en français.

Certains hypnothérapeutes vont donc vous écouter décrire votre problème, puis tenter de vous mettre sous hypnose en vous proposant de vous relaxer, pour enfin vous lire lentement et avec leur meilleure voix hypnotique un script sensé résoudre votre problème.

Lorsque vous allez émerger de votre état de relaxation, vous vous sentirez agréablement bien (comme après chaque moment de relaxation !), et vous aurez plus ou moins retenu quelques idées suggérées dans le script. Celles qui « vous parleront » vous seront utiles, vous feront réfléchir, et peut-être évoluer dans votre façon de percevoir les choses.

Le même principe d’efficacité que l’hypnothérapie via YouTube est valable : effet d’attente, amplifié par le fait que vous avez consulté (et payé !) « un spécialiste » qui vous a écouté et « soigné ». Il y a donc la force de persuasion d’une « figure d’autorité » qui sait ce qu’il fait…

D’ailleurs savez-vous que plus vous acceptez de payer cher votre hypnothérapeute, plus son travail a de l’efficacité sur vous ? Nous tentons inconsciemment de rester cohérents, et la valeur perçue d’un service reste malheureusement lié à l’argent « sacrifié » pour l’obtenir.

S’y rajoute toute la partie de la séance où vous avez pu exposer ce qui vous préoccupe, et ainsi mettre de l’ordre dans vos pensées pour répondre aux questions de l’hypnothérapeute. Suivant la formation du thérapeute, son écoute et sa disponibilité intellectuelle, celui-ci a été capable de vous amener au-delà de vos croyances conscientes, au-delà de la boucle intellectuelle « J’aimerais…, mais… » et peut-être d’identifier et de débloquer certains conflits internes.

Il est ainsi probable que cette première partie de la séance sera bien plus efficace que la lecture du script en état de relaxation.

Selon mon opinion, les scripts hypnotiques sont une source intéressante de compréhension et d’inspiration pour un hypnothérapeute débutant.

Mais leur efficacité intrinsèque est faible car chaque humain, chaque problème est différent. Comment croire que la lecture d’un texte standard va correspondre à la personne en face de vous ?

D’autre part, les scripts ciblent un symptôme et les symptômes ne sont que l’expression du problème sous-jacent. Donc au mieux vous réglez un symptôme… et le conflit inconscient demeure, qui va s’exprimer sous une autre forme (combien de personnes ont arrêté de fumer mais ont pris du poids à la place !).

Conseil n° 3 : Lors de l’entretien préalable, demandez à votre éventuel thérapeute s’il utilise des scripts hypnotiques.

L’hypnothérapeute qui vous impose sa solution

Dans cette forme d’hypnothérapie, le thérapeute va écouter votre problème, puis il va tenter de vous mettre en transe pour enfin vous suggérer plus ou moins directement ce qu’il pense être la solution.

C’est une approche que l’on peut souvent rencontrer par exemple pour l’arrêt du tabac ou la perte de poids. En caricaturant à peine, l’hypnothérapeute va profiter de votre état de transe pour vous dire que vous pouvez imaginer vos poumons tout noirs, ce que vous pourriez faire avec tout l’argent économisé, et que vous êtes désormais « non fumeur », et pouvez imaginer tout ce qui démontre que votre vie a changé pour le meilleur.

Quelle est l’efficacité de cette forme d’hypnothérapie ? On estime qu’environ un quart de la population est assez influençable, autrement dit avec une forte tendance à accepter les injonctions extérieures sans trop les remettre en question. Pour cette partie de la population, l’approche où l’hypnothérapeute tente d’imposer sa solution peut marcher. A court terme.

Cependant les résultats généralement ne perdurent pas. Tout d’abord parce que ce qui est « acceptable » dans l’univers d’un cabinet d’hypnothérapie ne l’est plus forcément confronté à la réalité de la vie (stress, habitudes, relations. etc.). Ensuite parce que le thérapeute s’est ciblé sur le symptôme présenté par le client, et qu’il n’a même pas effleuré le véritable conflit inconscient.

Les suggestions et solutions sont donc déconnectées de la réalité de la vie du client, et de son réel problème.

Les clients qui expérimentent ce type d’hypnothérapie ont tendance à multiplier les séances, où à finir par penser que l’hypnose ne fonctionne pas sur eux, qu’ils sont « cassés » ou « résistants ».

Conseil n° 4 : Lors de l’entretien préalable, demandez à votre éventuel thérapeute comment il procède, comment se déroule la séance.

L’hypnothérapie utilisationnelle par les suggestions

La très vaste majorité des hypnothérapeutes, qu’ils aient été formés en hypnose ericksonienne ou en hypnose elmanienne (ou toute autre forme d’hypnose), utilisent le pouvoir des suggestions pour tenter de régler votre problème. Mais contrairement à l’approche précédente, ce sont des suggestions construites à partir de la réalité du client.

Cette forme d’hypnothérapie présuppose que lorsque nous sommes « en transe », notre esprit critique est au repos et que les suggestions du thérapeutes seront acceptées et intégrées.

La validité de cette présupposition est largement discutable. Il a par exemple été scientifiquement démontré que les suggestions entendues durant certaines phases du sommeil (ondes cérébrales lentes similaires à celles recherchées par la transe, esprit critique au repos) n’ont aucune efficacité. Mais doutez de ce que j’écris et testez par vous-même…

Dans cette approche, la discussion en début de séance a pour objectifs principaux de clarifier le problème, d’avoir des exemples concrets, d’identifier vos tentatives de solution, et d’explorer comment serait votre vie et vos relations si le problème était résolu. Ce moment permet aussi de mieux vous connaître, en particulier quelles sont vos ressources intérieures que vous pourriez utiliser pour aider à surmonter la difficulté.

Viennent ensuite les éventuels « tests de suggestibilité », les techniques d’induction de la transe hypnotique, les techniques d’approfondissement, puis toute la panoplie de techniques de visualisation, d’imagerie guidée, les histoires métaphoriques, la revivification, l’approche symbolique, les mouvements inconscients, etc.

L’hypnothérapeute applique son savoir par des techniques destinées à vous permettre de découvrir et d’intégrer des éléments de votre réalité en suggérant qu’ils vous seront utiles pour passer de l’espace problème à l’espace des solutions.

Parfois les techniques sont très directes, comme les suggestions selon lesquelles « Vous êtes dorénavant X » (où X est la solution que vous avez souhaitée), ou très indirectes à la mode ericksonienne si votre thérapeute vous raconte une histoire métaphorique dans laquelle la solution vous est suggérée par analogie. Elles peuvent même être très subtiles, par exemple « Et je me demande ce que la lourdeur que vous éprouvez dans votre bras gauche essaie de vous dire…« , ce qui permet au client de faire ses propres liens.

Mais dans tous les cas l’hypnothérapeute va utiliser ce que vous lui avez dit et vous le redonner sous forme de suggestions délivrées en soi-disant « état de conscience modifiée » (= transe hypnotique).

Le point efficace de ces approches réside dans le fait que les suggestions vous correspondent car elles proviennent de vous, de ce que vous avez confié en début de séance. Le thérapeute n’est pas en train de tenter de vous faire accepter ce que lui croit être la meilleure suggestion pour résoudre votre problème, comme dans l’hypnothérapie par YouTube ou par lecture de scripts, mais il utilise ce qui vient de votre réalité. Il est ainsi beaucoup plus facile de les accepter et de les intégrer car « elles vous parlent ».

Le point qui à mon avis diminue l’efficacité de cette forme d’hypnothérapie est que l’hypnothérapeute applique des techniques, autrement dit qu’il guide son client en fonction de ses propres a priori et techniques favorites. Certes vous me direz avec raison que c’est ce que l’on attend d’un spécialiste… et pourtant ce n’est pas l’approche la plus efficace car elle peut introduire de la résistance.

Imaginez que vous consultez votre médecin pour une douleur lancinante au genou et qu’il vous prescrive des anti-inflammatoires. C’est probablement le meilleur traitement, mais peut-être que vous n’allez pas le prendre car ce n’est pas ce que vous voulez. Pas ainsi ! Il se produit le même phénomène lorsqu’un thérapeute vous impose son approche et ses techniques. Rien que le « Vos yeux vont se fermer… » peut provoquer la pensée rebelle « Ça m’étonnerait !« 

Conseil n° 5 : Là également, lors de l’entretien préalable, demandez à votre éventuel thérapeute comment il procède.

L’hypnose de régression

Cette forme de thérapie présuppose que tous les problèmes proviennent d’une expérience de vie traumatique vécue dans le passé (et parfois même dans des vies antérieures).

Il s’agit donc d’amener le patient en état de transe à rejoindre le moment où l’enfant intérieur a été traumatisé, pour que la sagesse de l’adulte puisse « corriger » ou du moins « consoler » ce que l’enfant n’a pas pu gérer à l’époque et qui est resté « coincé ».

L’hypnothérapeute va donc agir comme guide pour initier la transe hypnotique, puis pour coacher le client dans son interaction avec lui-même au passé.

hypnose technique de régression

C’est une approche intéressante et efficace à plus d’un titre :

  • Le client est véritablement acteur de son changement et de sa guérison (contrairement aux premières approches décrites ci-dessus) ;
  • L’hypnothérapeute respecte la vision du monde de son client ;
  • L’hypnothérapeute guide le processus mais il n’offre pas de suggestions sensées résoudre le problème (ce qu’il n’est décemment pas en mesure de faire puisqu’il n’est pas expert de la vie de son client !) ;
  • L’approche présuppose que tout problème provient d’un apprentissage passé qui se révèle inadapté au présent, et par conséquence que tout apprentissage peut être modifié par un nouvel apprentissage mieux adapté. C’est ainsi redonner le pouvoir au client sur son problème ! A mettre en opposition avec toutes les solutions qui sont attendues de l’extérieur (suggestions, médicaments, conseils, etc.).

Le principal bémol que je mets à cette approche se trouve dans la vision quasi « doctrinale » qui veut que le chemin de guérison de tout problème passe par la technique de régression. Non seulement cela n’est pas forcément vrai pour tous les problèmes (imaginez que votre client arrive pour régler sa tendance à procrastiner par exemple), mais cette approche n’est peut-être pas celle qui convient à votre client.

Si le thérapeute cherche à forcer une technique, à l’imposer à son client, il y a de grandes probabilité que ledit client manifeste plus ou moins consciemment de la résistance. Il n’est jamais bon pour un thérapeute d’avoir une idée préconçue et de précéder son client au lieu de l’accompagner là où il se trouve et là où il veut aller…

L’hypnose de régression est à mon avis placée haut sur l’échelle d’efficacité de l’hypnothérapie, pour autant que ce soit l’approche choisie à priori par le client.

Conseil n° 6 : Choisissez un hypnothérapeute spécialisé dans les techniques de régression si vous êtes persuadé que c’est l’approche qu’il vous faut.

L’hypnose conversationnelle avancée

Attention : il ne s’agit pas d’hypnose conversationnelle au sens où elle est enseignée traditionnellement en hypnose ericksonienne, avec les formes élaborées de langage, la confusion, les doubles liens, le méta modèle, etc.

Je parle ici d’une forme d’hypnothérapie directement issue de la pratique du Dr Milton Erickson, ou plutôt de son approche en tant que thérapeute.

La plupart des techniques d’hypnothérapie moderne proviennent de l’observation des séances du Dr Erickson et du processus de modélisation (modélisation = on observe ce qui a marché et on le reproduit… en espérant obtenir le même résultat ! Cela serait valide si tous les patients étaient identiques…). Mais le vrai génie ne réside pas dans la technique que Erickson a appliqué à tel patient. Ce n’est pas la technique en elle-même qui est efficace, c’est de l’avoir choisie à ce moment avec ce patient !

Et le Dr Erickson a moult fois répété qu’il ne savait pas à l’avance ce qu’il allait faire, qu’il se laissait guider par son instinct… et surtout par le patient !

L’hypnose conversationnelle avancée (ACH) est une approche purement utilisationnelle telle que la pratiquait Erickson. L’hypnothérapeute ne prépare que la première question : « Quel est le problème ? » et va s’intéresser à la réponse avec curiosité et bienveillance, pour tenter de comprendre comment le client fait pour avoir ce problème. Le thérapeute n’a pas ce problème ; le client n’est pas né avec. Alors comment ?

Les questions provoquent généralement une réponse consciente, maintes fois ressassée, quasi automatique et qui n’apporte rien. Si le client savait quel était son vrai problème, il l’aurait déjà résolu par lui-même ! Parfois cependant une question conduit le client à rechercher la réponse intérieurement, ou déclenche une émotion ou d’autres signes inconscients. Et ce sont ces petits moments inconscients (= transe spontanée) que le thérapeute va exploiter. En hypnose on parle de « fractionnement de la transe », ce qui est une façon rapide de l’approfondir.

Non seulement le client entre spontanément en transe, mais il le fait à sa manière ! Il n’y a pas de résistance puisque l’hypnothérapeute ne suggère rien. Le client va chercher des éléments inconscients liés à l’origine de son problème (et non à ses symptômes) et ramène une nouvelle perception. Le thérapeute peut alors poser une nouvelle question sur cette base afin que le patient puisse dénouer successivement tous les conflits intérieurs qui génèrent les symptômes de son problème.

Oui je sais qu’il est difficile d’expliquer cette approche par des mots. Le mieux est de l’observer, ce que vous pouvez faire directement en regardant les démonstrations commentées (en anglais) sur le site YouTube de Scott Jansen ou de l’expérimenter dans mon cabinet d’hypnothérapie à Lausanne ou en ligne.

Marc Binggeli instructeur hypnose conversationnelle

Les personnes intéressées à apprendre cette approche peuvent également le faire grâce à des ateliers par vidéoconférence en anglais avec Scott Jansen, ou en français avec Virginie Eyemere ou avec moi puisque nous sommes les deux seuls instructeurs certifiés sur cette approche (sur 30 mondialement) et offrant des ateliers en langue française.

Oui je sais, bien sûr que mon opinion n’est pas objective ! Comme toutes les opinions d’ailleurs… Rien n’est objectif !

Cependant pour moi l’approche de l’hypnose conversationnelle avancée (ACH) est l’hypnothérapie la plus efficace car :

  • Elle est purement utilisationnelle de ce que partage le client (autant sur le contenu que sur le chemin de la thérapie) et évite ainsi toute forme de résistance ;
  • Elle ne provoque pas de crainte liée à la transe hypnotique car l’hypnose n’est nullement l’objectif du thérapeute. Si la transe hypnotique se produit, c’est de façon naturelle et purement spontanée ;
  • Elle est rapide car l’entier de la séance est focalisé sur la thérapie ! Il n’y a pas de « pré-talk » destiné à préparer le terrain, de techniques de relaxation et d’induction, de techniques d’approfondissement, etc. qui n’apportent rien à la thérapie ;
  • Ce n’est pas la transe hypnotique qui soigne et résout les problèmes !!! C’est vous qui conscientisez les conflits sous-jacents et qui faites vos choix ;
  • Elle est respectueuse du client car le thérapeute n’impose rien, il ne suggère rien, il permet juste au client d’aller en sécurité là où se trouvent les nœuds inconscients du problème pour qu’il puisse faire ses choix au lieu de subir ce qui se joue en lui, les conflits inconscients ;
  • Elle est extrêmement rapide car l’attention est portée de façon ciblée sur les éléments inconscients en lien avec le problème (et non en essayant de traiter un symptôme ou en s’appuyant sur la rationalisation consciente que le client fait de son problème) ;
  • Elle suit le chemin choisi par le client, ou plutôt les petits segments de chemin puisque une séance est constituée par une série de petits cycles : Question – Transe – Retour/partage – Test. Si notre client se plonge en lui-même et revient en disant : « C’est bizarre, j’ai l’image de mon examen d’allemand au collège qui me vient à l’esprit« , l’hypnothérapeute pourra naturellement poser des questions autour de cette sorte de revivification ou même régression spontanée. Mais la régression est le chemin choisi par le client (ou plutôt par son inconscient), ce n’est certainement pas le thérapeute qui amène sa technique favorite !

Conseil n° 7 : Recherchez des informations sur l’Hypnose Conversationnelle Avancée et choisissez la forme d’hypnothérapie qui vous convient le mieux.

Conclusion sur l’efficacité de l’hypnothérapie

J’espère vous avoir ouvert les yeux sur le fait qu’il existe de nombreuses façon de pratiquer l’hypnothérapie, car j’ai entendu trop souvent des personnes déçues par une première expérience et qui en tirent la conclusion que l’hypnose est une arnaque, que l’hypnose ne fonctionne pas, en tout cas pas sur eux, qu’ils sont résistants, ou pire qu’ils sont définitivement « cassés » et que personne ne peut plus rien pour eux.

Dans un domaine aussi peu règlementé, où chacun peut promettre n’importe quoi, les personnes en souffrance manquent d’informations permettant de faire des choix avisés.

Ce qui me rassure, c’est que l’hypnose et l’hypnothérapie sont de plus en plus pratiqués par des médecins et des psychologues qui se forment à ces techniques après leurs études. Cela plaide en faveur de leur efficacité.

Maintenant la pratique de l’hypnothérapie est bien loin de ce qu’a appris un médecin ou un psychologue. Personnellement je crois que nous avons la capacité de guérir intérieurement, et que nous sommes la personne la mieux placée pour le faire. La thérapie la plus efficace restera celle qui nous permet de guérir par nous-même, et non celle qui tente de nous apporter la solution de l’extérieur, en fonction des croyances ou des études du thérapeute.

Le risque est que le Savoir peut remplacer la Curiosité. Anamnèse –> Diagnostic –> Traitement !

Or un Humain en détresse n’a pas besoin qu’un expert sache ce qui se passe en lui et comment le guérir ! Il a besoin qu’un Humain le reconnaisse et l’aide à avancer dans son chemin de guérison intérieure en sécurité.

Au fait, avez-vous déjà identifié les analogies entre un hypnothérapeute et un prêtre ?